Paulette for rêveurs

Fin septembre Mumpish s’est lancé un nouveau défi : le concours Paulette for rêveurs. Il suffit de passer quelques secondes sur notre page Facebook pour s’en rendre compte, mais jusque ici, l’amour (merci !) est resté aveugle puisque nous n’avons pas encore pris le temps de vous détailler ce que ce concours pourrait représenter pour nous. Comme nous aimons vous mettre l’eau à la bouche, cet article sera également l’occasion pour nous de vous dévoiler quelqu’uns de nos futurs projets !

Pourquoi tous ces petits coeurs ?

Le concours Paulette for rêveurs a été, comme vous vous en doutez, lancé par le magazine Paulette en septembre. Paulette, tout comme Mumpish, avant de voir le jour était un rêve un peu fou de copines créatives et ambitieuses. 3 ans plus tard, grâce à ses lectrices, Paulette est le premier magazine participatif vendu en kiosque. Les Paulette ont alors décidé d’utiliser leur notoriété bien méritée pour à leur tour aider quelques projets à se lancer au mieux.

8 projets, dans 7 catégories différentes (Edition, audiovisuel, web, art, mode, musique et food) vont avoir la chance de remporter des prix tous destinés à donner un sérieux coup de pouce à leur lancement. Les lauréats auront également la possibilité de rencontrer les membres du jury lors d’une journée de conseil et de partage d’expérience.

Ce concours est l’occasion idéale pour nos nombreux projets d’avancer un peu plus vite et surtout dans des conditions rêvées. Il nous a très vite permis de constater le formidable soutien dont nous avons la chance de bénéficier. Et pour cause, nous nous sommes inscrites une semaine après la date d’ouverture du site et très vite le nombre de cœurs à grimper pour nous placer dans les premières places d’une catégorie qui compte pourtant beaucoup de projets. Nous espérons que cet engouement durera jusqu’au 13 octobre et que tout cela aura la chance d’être récompensé. Mais quoi qu’il arrive, Mumpish vous prépare de belles surprises.

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Et après Paulette ?

Cette année fini les vacances pour les Mumpish girls, il est temps d’entrer dans le monde des adultes. C’est ainsi que Mumpish est sur le point de prendre réellement forme et de devenir une véritable petite entreprise.

Non seulement les créatrices bouillonnent d’idées pour vous proposer des collections toujours plus riches mais en plus vous pourrez nous retrouver partout sur le Web, découvrir tout ce qui nous inspire et fait vivre la marque. Le blog sera alimenté plus régulièrement, avec des articles plus généralistes sur ce que nous avons envie de partager avec vous. Nous avons déjà commencé avec la nouvelle rubrique « Nos inspirations » dans laquelle vous pourrez apprendre à mieux connaître les créateurs que nous admirons.

Pour les plus curieux, la collection va évoluer en direct sous vos yeux grâce à nos comptes Pinterest et Instagram, du moodboard virtuel aux premiers aperçus des nouveaux bijoux, vous saurez tout !

Enfin, ce que nous espérons que vous attendez avec autant d’impatience que nous : le eshop Mumpish va enfin prendre vie ! N’importe quand et depuis n’importe où, nos bijoux seront à portée de souris. Plus besoin d’attendre de nous retrouver lors d’évènements précis –bien que nous adorions vous rencontrer- paiement sécurisé et joli paquet surprise vous attendront sur notre site.

En attendant, vous avez jusqu’à dimanche minuit pour voter ici !

Nos inspirations : N°1. Iris Van Herpen

Le blog Mumpish fait sa rentrée avec une nouvelle rubrique ! Avec « Nos inspirations » découvrez les créateurs que nous admirons, leur histoire et leurs créations. Pour cette première édition nous avons choisi de vous présenter une créatrice hors du commun et que Cindy affectionne tout particulièrement : Iris Van Herpen.

Collecion Capriole (Source : http://www.irisvanherpen.com/)

Collecion Capriole (Source : http://www.irisvanherpen.com/)

Du corps au vêtement

Iris Van Herpen est originaire d’un petit village des Pays-Bas. Sa première passion est la danse et c’est au début de l’adolescence qu’elle commence à s’intéresser aux tissus et matières qu’elle entreprend de collectionner. La future créatrice n’a à cette époque aucune notion de mode ou bien de style, elle grandit sans télévision et loin des magazines. Elle est plus largement attirée par l’art, en particulier la peinture et la sculpture. La jeune danseuse s’intéresse au corps, à son déplacement dans l’espace et à ses mouvements. C’est au début de ses études dans la prestigieuse école d’art hollandaise Artez, qu’elle choisit de se tourner vers la mode et d’en faire le centre de son parcours. L’école, réputée plutôt stricte donne à Iris Van Herpen de solides bases en technique qui vont lui permettre par la suite de développer son style si pointu.

S’en suit un stage chez Alexander McQueen, puis chez Claudy Jongstra. Claudy Jongstra a elle aussi travaillé avec Alexander McQueen et elle frabrique aujourd’hui en Hollande des tissus et matériaux pour d’autres designers, des artistes ou bien pour le cinéma. Iris Van Herpen découvre grâce à cette expérience que la mode a à offrir bien plus que la couture, que l’art, l’achitecture ou même la science sont aussi au cœur de cet univers souvent sous-estimé.  Ainsi, en 2007, Iris Van Herpen se lance seule à la tête de son atelier de haute couture.

Collection Voltage. (Source : http://www.irisvanherpen.com/)

Collection Voltage. (Source : http://www.irisvanherpen.com/)

Haute couture et architecture

Depuis son adolescence la créatrice n’a jamais cessé de s’intéresser aux matières et à l’art. A tout cela s’ajoute un vif intérêt pour les nouvelles technologies et leurs possibilités infinies. L’identité d’Iris Van Herpen réside dans ce savant mélange de techniques traditionnelles et de nouvelles technologies. Les plus anciennes et oubliées techniques de couture côtoient les matériaux les plus novateurs pour donner naissance à des robes aériennes qui semblent tout droit sorties du futur. Parmi les innovations qu’Iris Van Herpen a apporté à la couture on retrouve la robe en impression 3D ou bien, plus récemment encore, des robes à puces intégrées qui produisent des sons lorsqu’on les effleure. (lien)
Pour ces dernières, elle a collaboré avec Luc van Weelden, un ingénieur et sound designer néerlandais. Les collaborations de ce genre sont par ailleurs partie intégrante du travail d’Iris Van Herpen. Sa collection Voltage a été par exemple, réalisée en collaboration avec l’architecte Philip Beesley et l’artiste expérimental néo-zélandais Carlos van Camp. La collection Cystallization, elle, a été imaginée avec l’aide de trois architectes. Iris Van Herpen a également travaillé avec une chorégraphe, un chanteur, des graphistes, joaillers, chapeliers… C’est elle qui a habillé Björk pour la pochette de son album Biophilia et elle a imaginé des robes pour Lady Gaga ou bien Daphné Guinness.
Bien évidemment, un tel niveau de détail demande une quantité de travail conséquente : il faut entre 2 et 3 mois à la créatrice pour réaliser une robe, 8 mois si celle-ci est faite à l’imprimante 3D. Son talent a été reconnu puisqu’elle a été admise en 2011 dans la très fermée Chambre Syndicale de la Haute Couture à Paris.

Sculptures vivantes

L’impressionnante liste des expositions qui lui ont été consacrées depuis 2007 (dès ses débuts !) le prouve : le travail d’Iris Van Herpen est considéré comme de l’art. Ses robes sont souvent vues comme de véritables sculptures dont la place est au sein des musées. Malgré tout, ce serait oublier que ce qu’Iris Van Herpen aime par-dessus tout et ce qui fait l’objet principal de son travail, c’est le corps humain en mouvement. Son travail est guidé par la volonté d’observer comment le corps interagit avec le vêtement, comment celui-ci peut le mettre en valeur, le rendre libre de ses mouvements. Sa recherche permanente d’innovations et de nouvelles façons de faire de la couture n’est pas uniquement guidée par l’amour de l’art. Comme elle le déclarait dans une interview accordée au Monde : « Je ne réfléchis pas seulement en terme d’esthétique, même si c’est très important, mais aussi en terme de processus créatif : comment fera-t-on les vêtements dans le futur ? […] Si on pense à une autre façon de fabriquer, alors le design change aussi, car il naît de ce qui est techniquement possible. J’aime travailler avec des scientifiques et des biologistes, car ils m’offrent progressivement de nouvelles possibilités. » Ainsi, pour Iris Van Herpen, le vêtement doit faire avancer le champ des possibles. Il doit également être beau car il est un moyen d’expression artistique à part entière. Il devrait nous permettre d’affirmer notre individualité, ce qui semble loin d’être le cas aujourd’hui si l’on doit se contenter des grandes chaînes de prêt à porter. Pour la créatrice, le but est de rendre, à long terme, la haute couture plus accessible, de permettre par exemple à chacun, pour un coût moindre d’imprimer sa propre robe 3D.

En attendant de pouvoir toutes assortir vos bijoux Mumpish à des robes 3D Iris Van Herpen, vous pouvez retrouver son travail exposé à la Cité Internationale de la Dentelle et de la Mode de Calais jusqu’au 31 décembre 2013. L’exposition est gratuite, tous les renseignements ici.
Pour les plus curieuses d’entre vous, voici quelques liens intéressants :

Le site d’Iris Van Herpen
La visite de son atelier pour Vogue